Dans les faits, l’association UFC Que Choisir Nancy et sa région avait saisi le tribunal administratif de Nancy d’une demande tendant à ce que les contribuables de la métropole du Grand Nancy puissent, à leur demande, bénéficier d’une décharge de la taxe d’enlèvement des ordures ménagères « TEOM » mise à leur charge au titre de l’année 2018.
Dans un jugement du 23 décembre 2020, le tribunal administratif de Nancy a fait droit à la demande de l’association UFC Que Choisir Nancy et sa région.
Après avoir été saisie de l’appel interjeté par le ministre de l’Économie, des finances et de la relance, la cour administrative d’appel de Nancy a décidé de surseoir à toute décision au fond jusqu’à l’intervention de l’avis contentieux du Conseil d’Etat.
Plus précisément, le Conseil d’Etat a considéré que le contentieux est réputé lié :
C’est dans ce cadre que le Conseil d’Etat a considéré que, toutefois, les délais : « […] recommencent à courir à compter de la date de publication de la décision statuant sur cette action passée en force de chose jugée, ou, à défaut de saisine du juge, à compter de la date à laquelle la décision de rejet de la réclamation préalable est devenue définitive. Pour l’application de cette règle, la date à laquelle la réclamation préalable est formée s’entend de la date à laquelle le demandeur l’a adressée à l’administration, peu important que cette administration soit ou non compétente. »